- Le préfet doit interdire le renouvellement de l’autorisation de prélèvement dans le gite C : FAUX
Le nouvel arrêté d’exploitation préfectoral ‘’du captage Bonne source à des fins de conditionnement’’ date de 2012 et ne comporte plus de durée.
- Nestlé met en péril l’alimentation des villages : FAUX
Lignéville : intervention de M. le Maire de la commune à la réunion de concertation du 13 décembre : la commune est en manque d’eau suite à sa volonté de se développer économiquement et non pas à cause de Nestlé, il remercie Nestlé pour le don d’eau qui lui a été fait.
- EMPLOI – Economie Locale : 6000 emplois directs et indirects: VRAI
Salariés des industries, exploitants agricoles, sous-traitants, transporteurs, etc.
soit 1 actif sur 3 du secteur de l’ouest des Vosges.
À court terme, la sauvegarde de ces emplois n’est possible que par la solution proposée par la CLE, à savoir, puiser l’eau pour les collectivités dans la zone Sud-Est ou Nord-Ouest. A moyen et long terme, notre territoire doit s’appuyer sur son savoir-faire pour créer une économie liée aux développements de métiers et de pratiques tentant à économiser l’eau (industriels, habitants, commune …), tout en protégeant ses ressources naturelles pour les générations futures.
- On ne doit pas aller chercher l’eau ailleurs : FAUX
De tout temps, le développement économique d’un territoire a généré des besoins supplémentaires en eau, les romains ont construit le pont du gard pour alimenter la ville de Nimes pour satisfaire à ses besoins. Aujourd’hui, Marseille est alimenté en eau potable en partie par le canal de la Durance depuis les Alpes ( wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Marseille), L’Ouest de Paris est alimenté par les nappes d’eau des sables de Fontainebleau, l’Est de Paris est alimenté en eau potable par le traitement des eaux de la Seine et de la Marne (https://www.paris.fr/services-et-infos-pratiques/environnement-et-espaces-verts/eau-et-assainissement/l-eau-potable-2266#d-ou-vient-l-eau-de-paris_10).
- Nestlé ne paie pas l’eau : FAUX
« L’Ermitage achète l’eau et pas Nestlé » : l’eau est un bien commun, le coût payé par les usagers est celui de la distribution et de l’entretien des réseaux. Nestlé paye des salaires, des investissements et des coûts de fonctionnement et d’entretien tout comme un syndicat des eaux. Dans le cadre des activités d’embouteillage d’eau minérale, une surtaxe est appliquée pour l’utilisation de l’eau. Nestlé paye donc une redevance pour l’embouteillage des marques commercialisées en France ( environ 7€ par m3 embouteillé, soit un prix plus élevé que le prix payé par les usagers au robinet ) et génère ainsi près de 14.000.000€ de revenus pour les villes et le conseil départemental (sur-taxe sur l’eau et droit spécifique. Sans compter 4.000.000€ au titre des autres taxes … ) soit un total de 18.000.000€.
- Le déficit de la nappe se réduit: VRAI
Grace aux efforts de tous, le déficit s’est réduit, il reste encore cependant des actions à réaliser.
En 2010 : Déficit 1,15 millions m3/an
En 2017 : Déficit 0,83 millions m3/an